Valérie Boisgel

Valérie Boisgel
Valérie Boisgel

mercredi 31 octobre 2012


mardi 30 octobre 2012





Extraits de Presse « DE L’AUBE A LA NUIT » Ed.Blanche
Valérie Boisgel

« De l’aube à la nuit » est un texte d’une infinie beauté, un roman écrit telle une poésie sur un amour total.(…) Débordant de chaleur et de passion, sensuel et charnel, ce premier livre s’affirme comme une définition de l’amour : magnifique.
D.S.

« De l’aube à la nuit » (…) La douceur dramatique et passionnée d’une histoire sentimentale qui nous échappe, nous touche de plein fouet, nous excite… D’une histoire d’amour humaine, trop humaine, qui nous dévore de l’intérieur pour nous prendre aux tripes, au cœur.
Féminin Psycho.

« (…) Son écriture est surprenante et inédite en matière de littérature érotique. (…)Son système de narration est lui aussi troublant.
Pierre Cavalier.

« (…) Son style évoque les nouvelles érotiques de Marguerite Duras (…)
Pierre Bourgeade parle de cet état de malaise sans lequel il n’est pas de texte qui compte.
Pierre des Esseintes.

dimanche 8 juillet 2012

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« CAPTIVE »


Préface de Pierre Bourgeade




On l’a souvent dit, et comment ne pas le redire, il y a une manière particulière aux femmes d’appréhender et d’exprimer la situation amoureuse. Quoi de plus naturel, après tout ? Si les corps sont dissemblables, désirs, sensations, écriture ne peuvent manquer de l’être ! On le sait, mais on fait souvent comme si on ne le savait pas, puisque malgré l’importance de plus en plus grande que prend, dans notre monde, la parole féminine, la littérature reste en grande partie une sorte de « chasse gardée » des hommes. L’essai, le roman, le journal intime, sont un domaine qu’ils paraissent s’être appropriés non moins que la philosophie, la politique, les sciences, etc. Il y a bien sûr, à cela, des exceptions, aussi brillantes que rares, mais elles sont accompagnées souvent, d’un parfum de scandale, qu’un écrit analogue, signé d’un homme, ne répandrait pas. Tout se passe comme si, depuis très longtemps et jusqu’à nos jours, l’homme se sentait fondé à connaître le corps de la femme, et à en parler, mieux qu’elle ne saurait le faire elle-même.


Quelques femmes pourtant, conscientes de faire partie du petit nombre des rebelles - l’exception féminine ? - ne craignent pas de chercher à savoir ce qu’elles sont, ce qu’elles font, et à l’écrire. Ainsi Valérie Boisgel, une fois de plus, après « De l’aube à la nuit », dans ces nouvelles – textes qui étonneront, feront scandale, peut-être… Que lui importe ? Ecrire, c’est avouer, elle le sait.


L’entreprise est d’autant plus difficile que celle qui s’y livre ne semble pas s’efforcer de faire sienne une parole «  féminine-masculine » , si l’on ose dire, comme nombre de ses consoeurs qui, écrivant en femmes, restent évidemment marquées par la prééminence du modèle masculin (certaines d’entre elles écrivant d’ailleurs sous des pseudonymes masculins, aveu d’impuissance à soi-même) , mais s’offre telle quelle, « féminine-féminine » , au risque de voir incompris, sinon rejeté ce discours inattendu.

Pourtant, ainsi que le signifia Godard, par l’inoubliable Anna Karina dans « une femme est une femme », c’est en femme qu’elle vit, qu’elle agit, qu’elle parle, qu’elle écrit. Et cela d’autant moins que Valérie Boisgel se veut et se vit moins dans la séduction que dans la soumission, moins dans l’égalité que dans le don.
On pressent à cela, que cette parole littéraire est aussi une parole politique.

J’ai connu Valérie Boisgel, il y a quelques années, alors que, passionnée de théâtre, elle dirigeait, c’est-à-dire qu’elle animait l’Espace Kiron, sous son aile, très actif. Nous avons pu y monter, dans une mise en scène de Maurice Attias,
«  28 journées de la vie d’une femme » , une adaptation que j’avais pu réaliser avec l’autorisation expresse de Diane Bataille, veuve du grand écrivain, et grâce à l’aide de Marcel Maréchal, qui dirigeait alors « La Criée », à Marseille.
Dans les mêmes conditions, Attias et moi, avions déjà présentés à Marseille « Ma Mère » qu’avait jouée, de toute son âme, Nelly Borgeaud. Nous étudiâmes à Paris avec Valérie Boisgel la possibilité de reprendre l’une ou l’autre de ces pièces… Pour des raisons « d’intendance » notre choix se porta sur l’adaptation du « Mort » que devait magnifiquement interpréter Anne de Broca, dans le rôle-titre de Marie. Travaillant sur ce texte et sur le texte de « Ma Mère » avec Valérie Boisgel, avant que ne fut prise notre décision, je vis à quel point elle était proche de l’esprit de Georges Bataille et de la manière dont celui-ci avait pu aborder ce domaine obscur qui touche à l’intimité des hommes et des femmes.


Certaines choses toutefois, par nécessité, ne seront jamais dites que par les femmes elles-mêmes… C’est dans ces régions mal connues, où la conscience de soi hésite entre ce qui est de l’animalité et ce qui est du sacré, que nous invite à l’accompagner celle qui n’a pas craint d’écrire ces pages.
« Captive » nous captive. Dans cette nouvelle écriture de femme, - une écriture cinématographique -, Valérie Boisgel sait de quoi elle parle : elle nous vient du cinéma. C’est bien au-delà des mots, des regards nus, si nus, qu’elle nous donne à lire. C’est son âme qu’elle dévoile, qu’elle touche au sacré.
La fin de cette histoire, « rupture » est la suffocation du désespoir. Une écriture haletante, saccadée, vibrante et violente, sans ponctuation, écrite en état d’urgence. Dans un souffle.

Pierre Bourgeade

Pierre Bourgeade ( est un homme de lettres français à la fois romancier, dramaturge, poète, scénariste, réalisateur, journaliste, critique littéraire et photographe. Descendant de Jean Racine, il est aussi le beau-frère de l'écrivaine Paule Constant.
Pierre Bourgeade a développé une œuvre polymorphe largement placée sous l’héritage de Sade et de Georges Bataille. Ami de Man Ray et de Pierre Molinier, Prolixe auteur de romans noirs, il a notamment été récompensé du Grand Prix Paul-Féval de littérature populaire par la Société des gens de lettres (SGDL) en 1998 pour Pitbull.

mercredi 13 juin 2012

Valérie Boisgel: AUTOBIOGRAPHIE  A paraître prochainementEn tant ...

Valérie Boisgel: AUTOBIOGRAPHIE  A paraître prochainement

En tant ...
: AUTOBIOGRAPHIE  A paraître prochainement En tant qu’agent littéraire au Québec, j’ai eu la possibilité de lire ce manuscrit, et j’ai é...
AUTOBIOGRAPHIE  A paraître prochainement

En tant qu’agent littéraire au Québec, j’ai eu la possibilité de lire ce manuscrit, et j’ai été bouleversé. Son écriture, hyper réaliste, vous prend à la gorge. Sa vie, semée d’embûches qu’elle affronte et prend à bras le corps. Une vie dure et magnifique à la fois, parce que cette femme est entière. Chaque période de sa vie est confondue entre joie et désespoir. Un témoignage poignant et si vivant qui se lit comme un roman, comme une page d’histoire.

Ce livre est un chant à la nature, un hymne à l’amour, un cri de désespoir, une succession de renaissances, un acharnement à vouloir accomplir son destin. Malgré les rendez-vous et les actes manqués, les abus, les trahisons des proches et des autres… Envers et contre tout ce qu’on lui impose contre sa nature, contre son intégralité, contre ce qu’elle est et que la plupart ne comprend pas ou ne veut pas comprendre.

De l’enfance heureuse en Algérie près de sa  mémé, écologiste avant l’heure,  qui lui enseigne la beauté de la vie jusqu’à la séparation brutale avec elle alors qu’elle n’a que huit ans. C’est son premier abandon et sa vie va s’accrocher entre son puissant désir  d’aimer « son Dieu » et d’attendre  les mots et les gestes d’amour de sa mère. Un père autoritaire, une institutrice diabolique… Les débuts de la guerre. Elle quitte l’Algérie pour entrer en France, dans la banlieue de Paris.  Son exil. Elle a douze ans. Elle apprend qu’elle est une « Pied-noir » une Etrangère.
Rejetée par les Français, la famille installée dans un « taudis » comme dit la mère, est en pleine tourmente. Son adolescence si difficile, abusée par un étudiant, ses courtes études, son premier emploi en tant que vendeuse à 16 ans dans une boutique « chic » de Paris où elle découvre le pouvoir d’un patron qui abuse ouvertement de ses vendeuses «  toi aussi tu feras comme nous, c’est comme ça on ne peut rien faire, autrement il te vire ». Ses premiers amours déçus, sa volonté farouche de vivre dans la lumière, de devenir comédienne. Ses premiers défilés. Elle prend une chambre de bonne à 17 ans et part à la conquête de Paris. Son amour de la lecture, sa soif de liberté. Avoir 19 ans en 1965, et subir l’avortement. Son combat pour la liberté de la femme commence.
Ses premiers rôles au cinéma, à la télévision et au théâtre. Ceux qu’elle aurait dû jouer aussi. Considérée comme « le sexe symbole » du cinéma français des années 70, elle qui voudrait tant qu’on oublie son physique, sa beauté plastique, pour s’intéresser à qui elle est, profondément.
Ses rencontres, ses questions souvent restées sans réponse. Ce besoin urgent d’aimer et d’être aimée. Ses espoirs et ses  plongeons dans le vide. Son impuissance devant ce monde qui part à la dérive. Sa culpabilité.
Quelques mois après son mariage, elle découvre que son mari a une liaison. C’est l’effondrement et une dépression qui l’entraîne dans des souffrances violentes. Puis la naissance de son enfant.
Elle ouvre un théâtre dans Paris.  Au bout de quatre ans où cet espace commençait à être connu par sa programmation, elle est virée. Elle ouvre un cabaret à Pigalle  qui permet aux artistes de se produire sous forme de « cartes blanches ».

Elle rencontrera la passion pour un homme qui va l’aider à se retrouver, à être « femme », à s’épanouir.
Près de cet homme, elle nous confie sa relation, se mettant à nu pour nous faire partager cet amour fou. Puis au bout de sept ans, c’est la rupture tragique. Dans le désespoir où elle plonge, se raccrochant à sa fille, elle rencontre  un homme plus âgé sur qui elle pourra poser sa tête malade. Quelques années de répit, entrecoupées par la mort toujours présente dans sa vie. Elle devient attachée de presse et directrice de la communication pour une maison de production spécialisée dans les problèmes de société : les femmes en prison, la drogue, la prostitution.
Elle jette, comme elle pense en direct, ses questions sur tous les problèmes de la planète, religion, politique, écologie… Toujours aussi farouche, haïssant le mensonge, et désespérée devant la misère du monde.
Une méditation à voix haute sur Dieu, le Dieu de la bible, le Dieu à travers l’Histoire, le Dieu qui devrait être : le Bien sur la terre.
Jusqu’à sa fuite au Maroc pour se retrouver, après les dernières injustices, par un licenciement non justifié « maintenant que vous êtes publiée vous n’avez plus besoin de travailler », sur les pas de son enfance. A 60 ans.

Dans ce livre, il y a toujours l’émerveillement, la naïveté, la ténacité, la pureté. La vérité. Tout cela fait d’elle une héroïne sans commune mesure. Un livre hors norme avec ses énumérations, ses descriptions détaillées, ce regard qui voit à l’intérieur des autres, son audace pour décrire les choses de l’amour, sans tabou, dans toute sa beauté douce et brûlante. C’est un poème à la vie, à l’amour, à la justice.  Elle se ressource dans la Nature où   là, elle se sent en harmonie.

Richard Bourday

dimanche 3 juin 2012

Des extraits de Presse sur ses deux livres publiés en diront plus long que tous les discours :

« De l’aube à la nuit » est un texte d’une infinie beauté, un roman écrit telle une poésie sur un amour total.(…) Débordant de chaleur et de passion, sensuel et charnel, ce premier livre s’affirme comme une définition de l’amour : magnifique.
D.S.

« De l’aube à la nuit » (…) La douceur dramatique et passionnée d’une histoire sentimentale qui nous échappe, nous touche de plein fouet, nous excite… D’une histoire d’amour humaine, trop humaine, qui nous dévore de l’intérieur pour nous prendre aux tripes, au cœur.
Féminin Psycho.

« (…) Son écriture est surprenante et inédite en matière de littérature érotique. (…)Son système de narration est lui aussi troublant.
Pierre Cavalier.

« (…) Son style évoque les nouvelles érotiques de Marguerite Duras.(…). Pierre Bourgeade parle de cet état de malaise sans lequel il n’est pas de texte qui compte.
Pierre des Esseintes.

« Comme le souligne Pierre Bourgeade dans sa préface de Captive : « Valérie Boisgel une fois de plus, après « De l’aube à la nuit », dans ces textes qui étonneront, feront scandale peut-être… Que lui importe ? Ecrire c’est avouer, elle le sait. C’est en Femme qu’elle vit, qu’elle agit, qu’elle parle, qu’elle écrit. On pressent à cela que cette parole littéraire est aussi une parole politique.

 « Captive » : Son style haletant, est marqué par un sentiment d’urgence. Il vous emporte comme dans une tourmente.
Bien dans ma vie.

« Une fureur de survivre. Aux antipodes de la pornographie, « Captive » est une suprême élégance de la littérature érotique.
Olivier Barrot.

« Valérie Boisgel sait de quoi elle parle : elle nous vient du cinéma... C’est bien au-delà des mots, des regards nus, si nus, qu’elle nous donne à lire. C’est son âme qu’elle dévoile, qu’elle touche au Sacré. A lire, absolument.
Jean-Marc Stricker.

« Tous les mots de la relation érotique sont là, mais il n’y a pas que ça, ce qui est important c’est l’amour qui s’en dégage. Une très belle écriture qui vous envoûte. Je vous conseille de le lire.
José Artur.

Et en quatrième de couverture, un texte de Monsieur Edgar Morin :
« En ce qui concerne Captive, moi je vois non pas un texte amoureux et érotique, je vois que c’est la plongée érotique qui comporte un flamboiement mystique et suscite adoration. Pour moi, par exemple, « le cul » est un superbe oméga cosmique, avec en son centre l’entrée dans un trou noir gorgé de folles énergies. Autrement dit, la plongée dans l’Eros dépasse l’érotisme et le transcende.